Guernica - Picasso - Analyse

Quel est le message délivré par l’œuvre de Picasso ? Comment a-t-il pu nous le transmettre ?

          

          

       “Guernica” est une toile peinte en 1937 par Pablo Picasso. Ce tableau, appartenant au mouvement cubiste, a pour dimensions 351 cm de longueur et 782 cm de largeur et se trouve actuellement au musée Reina Sofia à Madrid. Cet œuvre témoigne le bombardement de la ville communiste résistante à Franco, Guernica, après l’appel de ce dernier à l’aviation allemande en Avril 1937. Cette petite ville affiche un bilan humain catastrophique : 2000 victimes !

             A partir de cette toile, Picasso nous délivre un message de révolte à travers certains éléments comme le cheval qui se retourne avec sa langue pointue vers le taureau  (qui est l’incarnation de la brutalité et de la cruauté des ennemis), représentants ainsi le déchaînement des guerniqués contre l’aviation allemande. L’écœurement est aussi mis en valeur par la femme à l’enfant mort dont la figure est dirigée vers le taureau, voulant l’attaquer avec sa langue pointue : elle veut se venger pour son enfant mort qui symbolise l’espoir perdu et l’innocence assassinée. Elle a les yeux en forme de larmes comme d’autres personnages dans le tableau. D’autre part, la femme au côté droit du tableau veut, de même se venger, mais elle est édentée. Son cri reflète la tristesse et la mélancolie. Le soldat mort reflète la violence de la guerre et l’incapabilité de poursuivre la guerre, mais la fleur qui pousse sur son épée brisé montre l’espoir, la paix et la renaissance.

               Donc, le message de Picasso ne se limite pas à la révolte, mais ce tableau illustre aussi l’espoir du peuple incarné par beaucoup d’autres éléments. Les sources de lumières présentes  dans la scène (flamme, lampe, fenêtre) évoquent l’avenir brillant de Guernica. La femme qui boîte est fascinée par la lumière de l'ampoule. Elle crie la liberté et malgré son handicap, elle continue à marcher vers la lampe. De plus, le figure qui entre de la fenêtre renforce l’idée de paix et d’espoir : elle explique l’attente de la population de Guernica l’aide des amis communistes. Le corps du cheval représenté par des journaux fait appel aux journalistes  pour aider les républicains (communistes)

              A l’arrière plan on identifie la colombe qui s’enfonce dans le noir, ce qui veut dire que la paix est loin, mais on identifie aussi le reste des immeubles de Guernica, qui met en valeur la violence des allemands.

              Au niveau technique, le découpage triangulaire du tableau et l’absence de couleur permettent d’accentuer l’effet de tristesse et l’idée de la mort. Le contraste entre le noir et le blanc marque l’écart entre la guerre et la paix, et le choque

            En conclusion, cet œuvre, dans lequel Picasso prend part avec les  communistes, a une valeur informative. Pour que son message soit très clair, il accumule des symboles que tout le monde peut comprendre et voir l’angoisse, la tristesse, la mélancolie et la révolte de la population de Guernica (Les républicains communistes), ainsi que la cruauté et  la brutalité des nationalistes.